En tant que Sial Cobas, nous avons créé des fiches pour alimenter la « boîte à outils »
que chaque travailleur et travailleuse devrait avoir pour protéger sa sécurité et celle des
autres. Elles ont été traduites en anglais, français, espagnol et arabe. L’objectif est de les
rendre accessibles, facilement partageables en ligne ou sur papier.
Les décès et les accidents du travail continuent de se multiplier ; les maladies
professionnelles sont en augmentation. La précarité et les maladies cachées, non
signalées et/ou non reconnues, sont monnaie courante. Ce n’est pas un problème
uniquement italien, c’est pourquoi nous estimons utile de proposer cet outil aux travailleurs
et travailleuses d’autres pays. Il est urgent de se consacrer à un travail individuel et
collectif (au sein d’un groupe homogène, sur le lieu de travail, interentreprises et social)
pour changer la réalité actuelle. L’action syndicale et collective doit être réinventée.
Commençons par là.
Dans cette optique, le Sial Cobas propose le questionnaire « Pensez à votre santé !
Enquête sur le travail et la santé », un outil permettant de dresser un état des lieux des
conditions de travail actuelles dans différents secteurs. Démontrer que les activités
professionnelles deviennent de plus en plus pénibles reste un moyen important de
revendiquer de meilleures conditions de travail en comparant les situations de différents
secteurs.
FICHES DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ SUR LES LIEUX DE TRAVAIL
Surveillance Sanitaire
Qu’est-ce que c’est ?
C’est un ensemble de visites médicales préventives et périodiques effectuées par le
médecin compétent (désigné et rémunéré par l’employeur). Conformément à la loi, les
examens diagnostiques nécessaires (visites de spécialistes, analyses de sang,
radiographies, etc.) pour rendre un jugement d’aptitude sont à la charge de l’employeur.
Que fait le médecin compétent ?
Le Médecin Compétent (MC) est désigné par l’employeur et se charge de la surveillance
sanitaire. Il doit exercer son activité conformément aux principes de la médecine du travail et
au code d’éthique de la Commission Internationale de Santé au Travail (CIST).
Le MC doit établir, mettre à jour et conserver un dossier médical et de risques pour chaque
travailleur soumis à des visites, garantissant strictement le respect du secret professionnel.
Toute violation est passible de sanctions pénales.
Que fait le médecin après les examens ?
Il émet un jugement écrit d’aptitude au poste spécifique (et non au travail en général). Ce
jugement doit être remis immédiatement ou dans les jours suivants au travailleur et à
l’employeur.
Que faire en cas de désaccord avec le jugement ?
Un recours peut être déposé auprès de l’ASL/ATS dans les trente jours suivant la
notification.
Quand les visites médicales sont-elles effectuées ?
•Avant l’embauche.
•Périodiquement.
•Sur demande du travailleur.
•Lors d’un changement de poste.
•À la fin du contrat (pour certains risques).
•Après une absence de plus de 60 jours pour raisons de santé.
Informations de contact :
www.sialcobas.it
Téléphone : 02/95299551
E-mail : info@sialcobas.it
Adresse : Via Roma, 81 – 20051 Cassina dé Pecchi (MI)
Grossesse et travail
Qu’est-ce que c’est (et qu’est-ce que ce n’est pas) ?
La grossesse n’est pas une maladie, mais un aspect de la vie quotidienne. Cependant, de
nombreuses activités professionnelles peuvent représenter un risque pour la santé de la
travailleuse enceinte ou allaitante et/ou celle de l’enfant.
En l’absence de risques, le congé de maternité est une période d’arrêt de travail obligatoire
accordée aux salariées pendant la grossesse et le post-partum. Il consiste en une période
d’abstention obligatoire du travail pour la mère.
Le choix de bénéficier du congé de maternité flexible appartient à la travailleuse, à condition
qu’un certificat du médecin du Service national de santé, ou d’un médecin conventionné,
attesté par le médecin compétent de l’entreprise, confirme l’absence de risque pour la santé
de la travailleuse et le bon déroulement de la grossesse.
Dans certaines conditions empêchant la mère de bénéficier du congé, l’arrêt de travail
revient au père (congé de paternité). Le droit au congé et à l’indemnité correspondante est
également prévu en cas d’adoption ou d’accueil de mineurs.
Je suis enceinte. Et maintenant, comment gérer mon travail ?
La loi de 2001, en interdisant toute discrimination envers les femmes enceintes, protège les
femmes enceintes en imposant d’abord à toutes les entreprises, publiques et privées, une
évaluation spécifique des risques liés à la grossesse et à l’allaitement, et en informant toutes
les femmes présentes dans l’entreprise ainsi que leurs représentants pour la sécurité (RLS).
Cette évaluation doit être effectuée en permanence, indépendamment de la présence ou
non d’une travailleuse enceinte, afin de pouvoir immédiatement affecter la travailleuse à une
tâche sans risque dès la déclaration de grossesse.
Que faire si le travail présente un risque supplémentaire ?
Des conditions de travail acceptables en temps normal peuvent devenir inappropriées
pendant la grossesse et la période d’allaitement. De nombreuses activités professionnelles
peuvent présenter des risques pour la santé de la mère et/ou celle de l’enfant.
Pour faire face à ce type de danger, des normes spécifiques ont été introduites en 2001 pour
protéger la maternité, regroupées dans le décret législatif 151, “Texte unique des
dispositions législatives en matière de protection et de soutien à la maternité et à la
paternité”. Ce texte définit les nouvelles modalités d’absence du travail, les bénéficiaires, et
les opportunités offertes tant aux employeurs qu’aux employés, tout en interdisant toute
discrimination envers les mères (ou pères) au travail.
Il impose l’obligation d’évaluer les risques (agents physiques, chimiques, biologiques, mais
aussi processus ou conditions de travail détaillés dans des annexes volumineuses) pour les
femmes enceintes et/ou allaitantes, intégrée dans l’évaluation générale des risques prévue
par le décret législatif 81 de 2008. Cette obligation s’applique à toutes les entreprises,
publiques et privées, quels que soient leurs effectifs, employant du personnel subordonné
et/ou assimilé.
Que doit faire l’employeur ?
Après avoir évalué les risques, l’employeur (DDL) doit fournir des informations détaillées à
chaque femme et aux représentants des travailleurs pour la sécurité (RLS) sur tous les
risques présents sur le lieu de travail et dans les tâches effectuées, en tenant compte d’une
éventuelle grossesse, et prévoir des mesures de protection et de prévention.
Une précision essentielle : cette évaluation, réalisée par l’employeur en collaboration avec le
médecin compétent et les autres acteurs impliqués dans la sécurité, doit être effectuée en
permanence, même en l’absence de femmes enceintes dans l’entreprise. En effet, dès qu’il
est informé d’une grossesse, l’employeur doit immédiatement appliquer les mesures
prévues dans l’évaluation si celle-ci révèle des risques pour la sécurité et la santé des
travailleuses, en adoptant toutes les mesures nécessaires pour éviter l’exposition à ces
risques. En particulier, il doit affecter la travailleuse à une tâche sans risque ou, si cela n’est
pas possible, demander un arrêt de travail anticipé.
Pour ce faire, chaque travailleuse est tenue de notifier rapidement son état de grossesse à
son employeur (art. 6 alinéa 1 du décret législatif 151/01).
Que faire si, en présence de risques pour la travailleuse enceinte, il est impossible de
changer de poste ?
Si la travailleuse ne peut pas être maintenue au travail en étant affectée à un poste sans
risque, l’employeur doit demander à l’Inspection du travail territorialement compétente (IAM)
une interdiction anticipée d’exercer pour activités à risque. Cette demande doit être motivée
et accompagnée de preuves permettant à l’IAM d’effectuer les vérifications nécessaires et
de placer la travailleuse en congé anticipé de maternité (rémunéré).
Que faire si l’entreprise demande à une travailleuse enceinte de se mettre en arrêt
maladie ?
Contactez immédiatement le RLS et le syndicat. Il arrive fréquemment que l’entreprise ne
suive pas correctement la procédure décrite ci-dessus et demande aux travailleuses de se
mettre en arrêt maladie jusqu’à la formalisation de l’état de grossesse par l’Inspection. Cela
est illégal, car l’employeur doit immédiatement placer la travailleuse en “congé rétribué
provisoire” en attente de l’interdiction anticipée, qui est généralement ratifiée en quelques
jours par l’Inspection.
N’acceptez donc jamais que cette période de transition soit considérée comme une
“maladie” (ou prise sur les congés, les récupérations ou, pire, un congé non rémunéré), en
ayant recours à la certification de votre médecin traitant. La travailleuse n’est pas malade,
elle est enceinte !
Que faire en cas de complications graves de la grossesse ou de maladies
persistantes susceptibles d’être aggravées par l’état de grossesse ?
Dans ce cas, c’est à la travailleuse de transmettre la demande d’interdiction anticipée à
l’Inspection du travail territorialement compétente (IAM), en joignant le certificat médical
établi par le gynécologue. L’IAM délivrera immédiatement l’interdiction anticipée et la
notifiera à l’employeur.
Cette matière est particulièrement complexe et de nombreux employeurs ne respectent pas
(ou appliquent mal) la loi. Il est donc indispensable que la travailleuse recherche et
obtienne le soutien adéquat auprès du RLS et du syndicat compétent. Contacts
www.sialcobas.it
Tél. : 02/95299551
Email : info@sialcobas.it
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Manutention manuelle des charges (MMC)
Qu’est-ce que c’est ?
La manutention manuelle des charges désigne les actions de soulever, poser, pousser, tirer,
porter ou déplacer une charge de 3 kg ou plus, ainsi que les mouvements répétitifs à haute
et très haute fréquence.
Quelles sont les obligations de l’employeur ?
La loi oblige l’employeur à recourir à des équipements mécaniques pour éviter la
manutention manuelle des charges. Si cela n’est pas possible, il doit organiser les lieux de
travail pour garantir la sécurité et la santé et soumettre les travailleurs à une surveillance
médicale. Le non-respect de cette obligation peut entraîner une peine de prison de 3 à 6
mois ou une amende de 3 071,27 à 7 862,44 euros.
Comment évaluer les risques ?
L’évaluation des risques doit prendre en compte les caractéristiques de la charge, l’effort
physique requis, l’environnement dans lequel la manutention est effectuée, les conditions de
manutention et les facteurs individuels de risque (sexe, âge, aptitude physique, formation et
entraînement). Cette évaluation ne doit pas être faite “au hasard”, mais avec des méthodes
validées et standardisées. La manutention manuelle des êtres vivants (animaux et patients)
doit également être évaluée à l’aide de méthodes spécifiques pour adopter des mesures
correctives appropriées.
Quels problèmes de santé peuvent survenir ?
Les maladies liées au travail qui affectent la colonne vertébrale dorso-lombaire, ainsi que les
membres supérieurs et inférieurs. Ces maladies ont une origine multifactorielle (liée à l’âge,
au sexe, aux traumatismes antérieurs), ce qui rend difficile la reconnaissance de la cause ou
de la co-cause professionnelle. Parmi les maladies professionnelles les plus fréquentes
inscrites au tableau INAIL, courantes dans les secteurs les plus exposés (industrie
manufacturière, construction, agriculture et logistique), figurent :
•Colonne vertébrale : hernie discale, spondylodiscopathie lombaire.
•Épaule : tendinites, bursites des muscles supra-épineux et du biceps brachial.
•Coude : épicondylite, épitrochléite, bursite olécrânienne.
•Poignet et main : syndrome du canal carpien, syndrome de De Quervain, doigt à ressaut,
tendinite des muscles fléchisseurs-extenseurs des doigts.
•Genoux : bursites, tendinopathie du quadriceps fémoral, méniscopathie dégénérative.
Prévention : comment la mettre en œuvre ?
Une surveillance médicale préventive est prévue pour les travailleurs qui effectuent des
tâches de manutention manuelle des charges ou des patients. Elle vise à prévenir
cliniquement, diagnostiquer précocement et évaluer l’aptitude à la tâche. Le non-respect de
cette obligation constitue une infraction pénale pour l’employeur, les dirigeants, les
superviseurs et le médecin compétent.
Que peut faire le syndicat ?
Chaque travailleur peut revendiquer ses droits par l’intermédiaire du représentant pour la
sécurité (RLS). Le syndicat peut intervenir pour soutenir le travailleur afin d’obtenir de
meilleures conditions de travail. Si le travailleur juge que le jugement d’aptitude délivré par le
médecin compétent n’est pas suffisamment protecteur, il peut, par l’intermédiaire du
syndicat, faire appel à l’organisme de surveillance territorialement compétent (ASL).
Contacts www.sialcobas.it
Tél. : 02/95299551
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Maladie Professionnelle
Qu’est-ce que c’est ?
Tout état pathologique ayant un lien de causalité avec l’activité professionnelle.
Contrairement à un accident, la maladie professionnelle peut se développer des années
après l’exposition au risque, rendant plus difficile (mais pas impossible) d’en prouver l’origine
professionnelle. La loi prévoit une période d’indemnisabilité durant laquelle la maladie peut
se manifester. Il est donc essentiel d’agir immédiatement, de préférence via un syndicat, dès
qu’on découvre une pathologie potentiellement liée au travail.
Que faire si vous pensez être malade à cause de votre travail ?
Consultez votre médecin généraliste ou un spécialiste pour demander la délivrance du
“premier certificat de maladie professionnelle”, qui :
1.Active l’INAIL pour d’éventuelles indemnités.
2.Informe l’ASL/ATS pour enquêter sur la maladie, éliminer ses causes, et identifier les
responsabilités éventuelles de l’entreprise.
Il est conseillé d’informer le syndicat pour le suivi du dossier.
Que faire si le médecin refuse de délivrer le certificat ?
Contactez directement le syndicat pour explorer d’autres solutions.
Que se passe-t-il après l’ouverture du processus de reconnaissance ?
Le processus suit deux voies différentes :
•Vers l’INAIL : Évalue le cas, examine la documentation médicale et procède à l’examen du
travailleur pour déterminer si la maladie a une origine professionnelle. Si l’INAIL ne
reconnaît pas la maladie ou fournit une compensation inadéquate, le syndicat peut lancer
des procédures de contestation.
•Vers l’ASL/ATS : Reçoit le rapport par voie électronique et ouvre une enquête judiciaire
(selon les articles 589 et 590 du Code pénal). Cette enquête vise à mettre en lumière les
causes de la maladie professionnelle et à mettre en œuvre des actions correctives.
Les maladies professionnelles peuvent-elles être répertoriées dans les tableaux de
l’INAIL ou non ?
Oui, elles peuvent être répertoriées ou non.
•Si elles sont répertoriées : La reconnaissance est automatique si le diagnostic est correct et
les preuves suffisantes.
•Si elles ne sont pas répertoriées : La situation est plus compliquée, car le travailleur doit
prouver le lien entre l’exposition et la maladie. L’assistance syndicale est alors indispensable
pour engager les démarches légales.
Quel est le rôle du syndicat ?
Le syndicat protège le travailleur contre l’INAIL et pousse l’ASL/ATS à mener les enquêtes
nécessaires, à suivre l’élimination des risques et à garantir que l’entreprise responsable soit
tenue responsable civilement et pénalement.
Notes importantes :
•La maladie professionnelle est signalée par un médecin (généraliste, spécialiste ou
médecin de l’entreprise), et non par le travailleur.
•Alors que plus de 1 000 décès surviennent chaque année à cause d’accidents de travail,
plus de dix fois plus sont causés par des maladies professionnelles. Cela souligne
l’importance de contacter les syndicats pour garantir les droits des travailleurs.
Contacts :
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Qu’est-ce que les Équipements de Protection Individuelle (EPI) et quelles sont leurs
caractéristiques ?
Les Équipements de Protection Individuelle (EPI) empêchent qu’un événement, causé par
une prévention insuffisante ou inexistante, ne provoque des dommages graves au
travailleur/travailleuse. Les EPI (pour la tête, le tronc, les membres, la vue, l’ouïe, etc.)
doivent obligatoirement répondre à des exigences spécifiques d’adéquation : protection
maximale et meilleure tolérance possible. Le recours aux EPI est nécessaire lorsque les
mesures de prévention ne suffisent pas à garantir la sécurité des travailleurs.
Que doit faire l’employeur ?
La loi impose à l’employeur (DDL) de vérifier l’adéquation de l’équipement aux risques à
prévenir, au lieu de travail spécifique, et aux besoins ergonomiques ou de santé du
travailleur afin d’éviter tout inconfort ou souffrance. L’employeur doit également garantir leur
approvisionnement et leur entretien, dans le cas des équipements réutilisables.
Que peut faire le travailleur/la travailleuse ?
Signaler immédiatement à l’employeur, au responsable, au superviseur ou au représentant
des travailleurs (RLS) tout défaut ou problème concernant les EPI fournis. Faire appel au
syndicat peut faire la différence.
Qui vérifie la compatibilité des EPI ?
L’organisme de surveillance est chargé de vérifier que les EPI, lorsqu’ils sont jugés
nécessaires par l’évaluation des risques, sont sélectionnés conformément à la
réglementation et fournis rapidement à chaque travailleur/travailleuse devant les utiliser. Le
RLS ou le syndicat peut également être consulté pour effectuer les vérifications nécessaires.
Que faire si les EPI fournis par l’entreprise ne conviennent pas ?
Si un travailleur rencontre des difficultés avérées avec un EPI (par exemple : problèmes
respiratoires avec les masques, troubles visuels avec les lunettes, conformation particulière
des pieds pour les chaussures, allergies au latex des gants, etc.), l’employeur doit fournir
des solutions alternatives. Si aucune alternative commerciale n’est disponible, des
dispositifs de protection personnalisés doivent être fournis aux frais de l’employeur, sans
limite financière ni franchise. Les décisions concernant les EPI alternatifs reviennent au
médecin compétent. Une recommandation d’un spécialiste peut nécessiter une visite
médicale pour obtenir un avis d’aptitude. Il est également possible de faire appel à
l’organisme de surveillance pour ces décisions.
Contacts
•Site Web: www.sialcobas.it
•Téléphone: 02/95299551
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Qu’est-ce qu’un accident de travail ?
Un accident de travail est tout événement causé par une cause violente et soudaine survenu
pendant le travail, entraînant une blessure ou une maladie nécessitant une absence de
travail de plus de trois jours.
Que faire en cas d’accident ?
Il est toujours nécessaire de demander une intervention médicale d’urgence (118), sauf pour
des blessures ou éraflures mineures. Se rendre immédiatement aux urgences (en
ambulance ou par tout autre moyen) pour recevoir les soins nécessaires et obtenir le
“certificat médical initial d’accident” contenant le diagnostic, le pronostic initial, la date,
l’heure et les circonstances de l’accident.
Évitez de rentrer chez vous ou d’aller ailleurs avant de consulter un médecin aux urgences.
Que faire en cas de prolongation de l’absence ?
Si la période de pronostic initial expire sans guérison et qu’une absence prolongée est
nécessaire (“incapacité temporaire absolue” – ITA), assurez-vous que votre médecin de
famille mentionne explicitement dans le certificat qu’il s’agit d’une continuation de l’accident.
Que faire à la clôture de l’accident ?
Lorsque l’accident est clôturé (ce qui ne signifie pas nécessairement une guérison
complète), INAIL doit informer le travailleur de sa durée et, en cas de séquelles, attribuer un
pourcentage d’invalidité permanente :
•Moins de 5 % (“franchise”) : indemnisation de l’incapacité temporaire uniquement.
•Entre 6 % et 15 % : indemnisation du dommage biologique par un paiement unique.
•Plus de 15 % : rente mensuelle à vie.
Si cela ne se produit pas, le travailleur doit contacter rapidement ses représentants
syndicaux.
Que faire si INAIL ne reconnaît pas l’accident ?
Dans de nombreux cas, INAIL hésite à reconnaître les droits des travailleurs blessés et
transfère souvent le dossier à l’INPS. Dans ce cas, il est essentiel de contacter un syndicat.
Quand les autorités d’inspection enquêtent-elles ?
•En cas de blessures graves ou mortelles.
•En cas de blessures ayant des implications préventives significatives ou des conséquences
juridiques.
•Si une plainte formelle est déposée dans les trois mois suivant l’incident.
Pourquoi contacter un syndicat ?
Le soutien du syndicat est essentiel pour défendre les droits des travailleurs blessés,
notamment lorsque les organismes compétents (INAIL et ASL/ATS) manquent à leurs
devoirs.
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Stress au travail
Qu’est-ce que c’est ?
Le stress au travail est “la perception d’un déséquilibre ressentie par le travailleur lorsque les
exigences de l’environnement professionnel dépassent ses capacités individuelles à y faire
face” (définition de l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail).
Il résulte de la différence entre l’effort physique et/ou mental croissant requis par une tâche
et la liberté de décision limitée (ex. travail à la chaîne), ainsi que du déséquilibre entre l’effort
investi et les récompenses obtenues, qu’elles soient économiques ou non.
Remarque : Le stress lié au travail est différent du harcèlement moral, où il y a une intention
de nuire au travailleur. Consulter un syndicat peut faire une grande différence.
Quels sont les symptômes du stress au travail ?
Le stress peut causer de nombreux troubles et maladies, affectant le corps et l’esprit.
Principaux indicateurs :
•Indicateurs organisationnels : absentéisme, envie de changer de poste, problèmes
disciplinaires, difficultés relationnelles, augmentation des accidents.
•Indicateurs comportementaux : abus de substances, troubles alimentaires, impulsivité,
impatience, erreurs de jugement, relations tendues.
•Indicateurs psychologiques : anxiété, irritabilité, pessimisme, crises de larmes.
•Indicateurs physiques : troubles digestifs, respiratoires, céphalées, maladies cardiaques,
troubles musculosquelettiques.
Que faire si le stress devient une maladie ?
Le syndicat peut initier des démarches pour reconnaître la maladie comme professionnelle,
incluant :
1.Demande d’indemnisation pour les dommages subis.
2.Signalement à l’INAIL et à l’ASL.
INAIL : Évalue si la maladie est liée au travail et indemnise la période d’absence.
ASL : Vérifie et élimine les facteurs de stress au travail.
Comment est évalué le stress au travail ?
L’évaluation repose sur trois indicateurs principaux :
1.Événements sentinelles : accidents, absences, plaintes.
2.Contenu du travail : environnement, répétitivité des tâches, clarté des rôles.
3.Contexte du travail : relations internes, équité des évaluations, flexibilité horaire.
Que doivent faire les employeurs ?
Tous les employeurs sont tenus par la loi d’évaluer les risques liés au stress au travail.
Que peuvent faire les travailleurs ?
•Vérifier la mise en œuvre correcte des procédures.
•Activer les Représentants de la Sécurité (RLS) ou consulter le syndicat pour contacter l’ASL
compétente.
Contacts
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QUESTIONNAIRE D’ENQUÊTE «PENSEZ À VOTRE SANTÉ»
Prends soin de ta santé !
Enquête sur le travail et la santé
Âge : ……………………..
Sexe : Homme □ Femme □
État civil :
● Célibataire □
● Marié(e) □
● En concubinage □
Ouvrier ( ) ou Employé ( )
Niveau (grade, échelon…) : …………
Heures de travail hebdomadaires : …………
Horaire de travail :
● Fixe □
● Équipe 1 et 2 □
● Équipe de nuit (3e équipe) □
Diplôme obtenu :
……………………………………………………………………………………………………………
…………………
Service/Département : ……………………………………………………
Fonction/Poste : ……………………………………………………………………….
Depuis combien de temps travaillez-vous dans cette entreprise ?
…………………………………
Et depuis quand avez-vous commencé à travailler ? ………………………….
–––––––– <<<<<<<<<<<< Faites-vous partie d’un syndicat ou d’une association de travailleurs ? Oui □ Non □ Souhaitez-vous être contacté(e) ? Numéro de téléphone : __
Adresse e-mail : ____________________
Questionnaire
(Veuillez cocher la case qui correspond le mieux à votre situation)
(Très fréquent – Fréquent – Assez fréquent – Peu fréquent – Pas du tout fréquent)
- Mon travail consiste à répéter plusieurs fois les mêmes gestes.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - J’ai peu de liberté pour décider comment faire mon travail.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Mon travail exige que j’agisse très rapidement.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Je suis constamment sous pression à cause d’une charge de travail excessive.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Je dois souvent soulever ou déplacer des charges lourdes.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Mon travail demande beaucoup d’efforts mentaux.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Au travail, je fais face à des demandes contradictoires.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Mes tâches sont souvent interrompues ou perturbées.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Je travaille souvent dans des positions inconfortables.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Je reste longtemps avec la tête et les bras dans des positions inconfortables.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - J’ai peu de certitude concernant la stabilité de mon emploi.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Au cours de la dernière année, j’ai risqué de perdre mon emploi.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Mon supérieur ne se soucie pas du bien-être des travailleurs.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Mes supérieurs ne me traitent pas avec le respect que je mérite.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Je suis traité(e) de manière injuste au travail.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - J’ai peu de possibilités d’évolution de carrière.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Mon poste ne correspond pas à ma formation.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Étant donné mes efforts, mon salaire n’est pas adéquat.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Je pense que mon chef me traite avec hostilité.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Je pense que mes collègues sont hostiles envers moi.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Je n’ai pas d’amis parmi mes collègues.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Je me sens facilement stressé(e) par le travail.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Dès le matin, je commence à penser aux problèmes de travail.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Quand je suis à la maison, je n’arrive pas à « déconnecter » du travail.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Je vais souvent me coucher avec les problèmes du travail en tête.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Je souffre fréquemment d’alterner entre diarrhée et constipation.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Je suis devenu(e) plus irritable.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Je souffre souvent d’insomnie.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Je suis obligé(e) de prendre des médicaments contre l’anxiété et/ou l’insomnie.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Je n’ai souvent pas envie de voir du monde, je me sens triste ou déprimé(e).
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - J’ai souvent des douleurs au dos et/ou aux membres inférieurs.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - J’ai souvent des douleurs aux membres supérieurs (épaule, coude ou poignet).
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Je ressens souvent des fourmillements dans les mains pendant le sommeil.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - J’ai souvent des douleurs à la nuque ou à la base du crâne.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Je dois souvent prendre des médicaments contre ces douleurs.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Il y a des dispositifs électroniques (badge, GPS, ordinateur) que je dois
surveiller en permanence dans le cadre de mon travail.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout
- Mon travail dépend étroitement du timing de ces dispositifs.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout - Mes supérieurs évaluent mon travail sur la base des données issues de ces
dispositifs.
□ Très fréquent □ Fréquent □ Assez fréquent □ Peu fréquent □ Pas du tout
Autres informations :
● Je ressens d’autres troubles que je pense liés à mon activité professionnelle :
…………………………………………………………………………………………………
………………………
● Il y a des aspects de mon expérience professionnelle qui n’ont pas été pris en
compte dans ce questionnaire :
…………………………………………………………………………………………………
………………………
Souhaitez-vous être contacté(e) pour des problèmes particuliers ?
Laissez votre numéro de téléphone ou votre e-mail :
……………………………………………………………………………………………………………
……………
Avez-vous des maladies que vous n’avez pas déclarées au médecin du travail ?
(Veuillez nous contacter avant toute déclaration pour un conseil personnalisé)
Oui ( ) Non ( )
